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28 octobre 2005

Commentaires

Emmanuel Delannoy

Excellent : J'adore la définition du révolutionnaire qui réussi : Un modéré qui vit dans un monde extrème.

Une source, mais que vous connaissez peut être déjà : "Intelligence Collective, la révolution invisible" de Jean-François Noubel, texte en licence Free, disponible sur mon site : www.noolithic.com

http://www.noolithic.com/article.php3?id_article=54

@+

nico

dans mes bras laurent :)

Emmanuel Delannoy

Un autre cadeau, pour alimenter la réflexion sur les liens entre démocratie, république, éducation, laïcité :
http://noolithic.typepad.com/noolithic/2005/10/lacit_jcris_ton.html

~laurent

Emmanuel : merci pour les liens très intéressant.

Je donne un autre lien qui va dans le même sens il me semble :
http://www.noetique.org/articles/politique/democratie-egalitaire-ou-equitable.doc/view

José

Bien vu sur les nouveaux outils de communication.

Une remarque, cependant, Laurent : il ne faut pas se tromper de dimension ; les phénomènes qui nous troublent ou nous affectent sont planétaires (dérèglements climatiques, raréfaction à terme des matières premières et des sources d'énergie, démographie galopante et urbanisation incontrôlée, capitalisme total ou totalitaire...). Pour l'esentiel, ils échappent au contrôle des nations et, bien sûr, des individus.

Compte tenu de ça, le modèle de la Révolution de 89 ne tient pas. Les intellectuels pouvaient s'en prendre au gouvernement des aristocrates ou au roi, dont ils ont fini par couper la tête.

Aujourd'hui, il n'y a pas de têtes à couper, pas d'autorités de proximité en capacité de contrôle. Il n'y a que les esclaves, plus ou moins dotés, d'un système multi-facettes, d'un système en réseau, qui échappe à tout contrôle. Ça n'est pas tout à fait pareil. Ce n'est pas injouable pour autant...

~laurent

> José
On est d'accord ... je pense que la bourgeoisie éclairée est mondialisée. Cette "révolution" ne peut réussir que si le mouvement est mondial.

Comme je le disais sur mon blog :

Les communautés virtuelles entrent en compétition avec les communautés nationales : eBays, Skype, ou Google se moquent des frontières mais c’est aussi le cas des réseaux terroristes comme Al Qaida. Avec Internet, c’est l’idée de nation qui est questionnée.

L’émergence des foules intelligente annonce peut être le passage à l’age adulte de la démocratie.
Pour décrire où nous sommes je reprendrais « Marc Halévy » dans « L’age de la connaissance » :

Le politique, au sens classique s’arrogeait un statut et un rôle paternaliste. Il chapeautait la nation et le peuple de façon à pourvoir à ses besoins et à ses attentes, ledit peuple étant infantilisé au nom de la démocratie. L’état et ses appareils prenant la place du Père auquel ses citoyens-enfants devaient à la fois amour (de la patrie, le mot est éloquent), respect et obéissance, en échange de sa protection et de tous ses assistanats.
Comme en témoignent amplement le marasme et l’inefficience actuels, cette vision est devenue obsolète pour de nombreuses raisons, parmi lesquelles la complication et la globalisation du monde qui laissent les pouvoirs locaux sans aucune influence sur le cours réel des choses …

adam kesher

Laurent > Juste un conseil : continue, c'est excellent (mais corrige les coquilles)

José > Ne serait-il pas justement intéressant de chercher à "incarner l'ennemi" (au-delà de la figure de George Bush) : parce que nous avons tous besoin d'un ennemi pour nous structurer, ne faut-il pas le rendre plus palpable ? Le problème de notre mollesse face aux problèmes du monde n'est-il pas cette apparente fatalité, cette absence d'ennemi désigné ? Dans un sens, heureusement que Bush est là...

Alors, désignons l'ennemi !

José

Adam, ce petit échange m'a donné l'idée d'un post, cet après-midi.

En fait, il va falloir s'y habituer, s'y résoudre et en prendre la mesure : l'“ennemi“ n'a pas figure humaine... Mais il existe. Va jeter un œil.

~laurent

> Désignons l'enemi

Je pense qu'il n'y a pas d'ennemis. Je pense comme josé que le pouvoir est aujourd'hui une forteresse vide et que "l'ennemi" est en nous.

L'ennemi? Ce sont nos peur, la peur du passage à l'age adulte, celui de prendre en main notre propre destin.

Contraitement à ce que certains prédisent, je ne pense pas que ce soit la fin du capitalisme qui se trouve au bout de la route mais une nouvelle manière de faire le capitalisme : un mixte en modèle libre et modèle payant avec surtout de la transparence.

PS : pour les cocquilles je suis désolé ... (si il y a des correcteur bénévoles je suis preneur :).

~laurent

Le prochaine chapitre s'intitule : "Nous sommes tous des Jeunes-Filles Marocaines".

Peut être ce WE ou au plus tard lundi :)

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