e n'est plus le désert qui avance, ce sont des hommes et des femmes qui arpentent les sables, guidés par une lumière illusoire, et qui, au bout du parcours, finissent par se jeter contre des barrières en fil de fer barbelé. Certains bricolent des échelles avec des roseaux, d'autres escaladent ce mur mouvant pieds et mains nus. Le vent fait des trous dans ces frontières qu'enjambent des Africains avec force et détermination, quitte à perdre la vie. C'est que leur vie a été saccagée, ils veulent la changer, ils veulent sauver celle de leurs enfants restés au pays. Ils ont eu le temps d'apprivoiser la mort.
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