C'est le montant, à fin 2003, de la capitalisation boursière mondiale, soit 86% du PIB mondial de la même année (36000 milliards de dollars). Les détenteurs de cette fortune sont, pour l'essentiel, 300 millions de personnes (principalement américains, japonais et européens), soit moins de 5% de la population mondiale.
C'est cette somme, gérée par les fonds de pensions, les caisses de retraite, les sociétés d'assurance-vie et les banques qui circule aujourd'hui à travers le monde, sans frein et sans contrôle.
300 milliards ? Ce sont des signes enregistrés dans les disques durs de quelques ordinateurs. Une sorte de fausse monnaie à l'age du numérique ?
Le pouvoir est pour l'instant dans la machine ... jusqu'au platage. Lorsqu'il aura lieu, on reformate et on installe un nouvel OS, une nouvelle monnaie ?
Rédigé par : ~laurent | 15 novembre 2005 à 16:55
oui, ou bien on aide à planter. Le hacker qui arrive à faire ça gagne mon estime à vie, mais je ne le connais pas encore malheureusement. En attendant, j'ajoute que 95% de cette somme (donc les capitaux des entreprises) est détenue par... d'autres entreprises ! (banque, assurances & Co).
Rédigé par : Casabaldi | 15 novembre 2005 à 17:59
casa > j'avais 70% comme chiffre en tête..
Rédigé par : nico > Nues | 15 novembre 2005 à 18:12
Casabaldi > Précision : comme indiqué dans l'article, l'essentiel des 31000 milliards de dollars est la propriété de quelques 300 millions individus, mais cet argent est géré (et non pas détenu ou possédé) par des organismes (le mot entreprise ne fait pas le tour de la question, s'agissant de fonds de pensions, etc).
La différence n'est pas que sémantique : la responsabilité de cette circulation effrénée du capital est partagée entre nous (retraités ou futurs retraités, bénéficiaires de la bonne gestion de notre épargne) et les organismes gestionnaires de notre épargne.
C'est en notre nom et pour préserver nos intérêts que les choses se passent ainsi.
Rédigé par : José | 15 novembre 2005 à 19:01
Bon en résumé : on est pas mal a avoir compris que c'est du pipeau. Alors on fait quoi en attendant que ça s'écroule ?
PS : pour le hack
Rédigé par : ~laurent | 15 novembre 2005 à 19:02
Un exemple amusant de création de fausse monnaie. Un copain vient d'étudier le rachat d'une banque chinoise et il m'a dit la chose suivante :
La banque cible avait officiellement 20% de créances non recouvrables. Comme la banque voulait se vendre elle avait diminué le montant des créance non recouvrable en prétant de nouveau, comme tenu du fait que les créance ne devenaient Non-recouvrables qu'au bout de plusieurs mois.
En réalité, le taux était de 40%.
Donc les USA emettent de la fausse monnaie, la Chine (a travers ses banques) aussi, l'Europe aussi. Tout le monde se tient par la barbichette.
Donc maintenant que l'on est pas mal a avoir compris cela qu'est ce que l'on fait ?
PS : pas besoin de hack, un jour dans pas si longtemps, on ira tous réclamer nos sous à la porte de la banque ... qui restera fermée :)
Rédigé par : ~laurent | 15 novembre 2005 à 19:09
Ca a l'air bête, mais quand on met de l'argent dans un fond d'investissement, pourquoi ne pourrait-on pas participer aux décisions de ces entreprises. Prendre du capital, c'est prendre du pouvoir décisonnels également, non ?
Rédigé par : Daeron | 15 novembre 2005 à 21:36
adam a un "projet" en ce sens ;) je crois...
Rédigé par : nico > Nues | 15 novembre 2005 à 22:25
Daeron > De quelles entreprises parles-tu ?
S'il s'agit des entreprises dans lesquelles les fonds d'investissement prennent des participations, l'actionnaire, c'est-à-dire toi, via le fonds d'investissement qui te représente et gère tes avoirs, participe activement aux décisions de l'entreprise, en exigeant la rentabilité maximum. Avec les conséquences qui s'en suivent.
Si les entreprises dont tu parles sont les fonds d'investissement eux-mêmes, va les trouver et parle-leur gentiment. Ou retire tes fonds. Si tu en as le droit, ce qui ne me semble pas être le cas, par exemple, des caisses de retraites.
En fait, on est un peu piégés, je crois...
Rédigé par : José | 15 novembre 2005 à 22:32
José >> Je sais pas trop.. Et si l'on pouvait créer un fond d'investissement qui gère mes avoirs, qui participe activement aux décisions de l'entreprise, en exigeant autre chose que la rentabilité maximum...? oui, je suis un peu utopiste, des fois.. et très inculte dans ce domaine aussi..
.
Nico>Nues >>> tu peux en dire plus ou pas ?
Rédigé par : Daeron | 15 novembre 2005 à 22:58
> José
Sans vouloir critiquer (je sais j'ai le don d'énerver, mais c'est pour faire avancer les choses :) que propose tu ?
En ce qui me concerne, je pense que l'on doit passer par un effondrement du système financier. Encore une fois je ne souhaite pas de solution radicale à priori mais :
1) cet effondrement se fera sans nous, tant il semble évident.
2) le système est tellement bogué qu'un reformatage est necessaire.
Ce qui m'intéresse c'est ce que l'on met après ?
Mais toi, encore une fois que proposes tu ?
Rédigé par : ~laurent | 16 novembre 2005 à 08:48
daeron > sous peu, j'espère :)
Rédigé par : nico > Nues | 16 novembre 2005 à 09:59
> nico
Petit cachotier va :D
On se fait désirer : c'est des comportements de diva tout ça, un vrai petit duc l'ami Nico ;-)
Rédigé par : ~laurent | 16 novembre 2005 à 10:03
t'es con.
:)
Rédigé par : nico > Nues | 16 novembre 2005 à 10:56
lol ;-)
Rédigé par : ~laurent | 16 novembre 2005 à 11:05