Je visitais le salon Pollutec cette année. Paris, Villepinte.
1013 stands sur 50100m².
1409 exposants dont 407 étrangers.
Les activités suivantes développées : Déchets, recyclage,
nettoyage / Développement durable / Eau / Air / Analyses / Risques et Santé /
Energies / Sites et Sols / Aménagement de l’espace / Bruit.
J’appréciais les efforts des entreprises et des départements
Recherche & Développement à proposer nombres de solutions pour améliorer la
responsabilisation des entreprises face à l’environnement.
La prise de conscience est récente, il ne faut pas se leurrer. Economiquement,
l’entreprise, sauf éclair écologique du patron, ne s’intéressera aux
conséquences de son activité sur l’environnement que si elle y est obligée.
Donc surtout depuis dix à vingt ans se mettent en place des
contraintes sous forme de normes et d’une législation punitive pour les
contrevenants au bon sens de la planète.
Je m’aperçois aussi en traversant les stands qui sauvent les
pollutions de l’eau, de l’air, qui analysent et donnent les moyens de respecter
la loi que Pollutec et ses secteurs d’activité sont devenus un réel marché en
pleine croissance.
Les créneaux se montent pour finalement faire vivre d’autres
entreprises « sur le dos » de l’environnement.
Cela ne me choque pas, l’approche est professionnelle.
J’assiste à quelques conférences de ci de là, comme on pioche des informations, sur les technologies qui nous permettrons de produire avec déférence face aux poissons et petits oiseaux.
J’ai un sourire en coin quand je pense aux pays qui entre dans
le développement économique sans charte écologique.
J’ai un autre sourire encore plus attristé lorsque je repense à
ces exemples, à deux pas de mon activité, qui transgressent les lois grâce à de
simples poignées de mains municipales.
Politique des petits pas et responsabilité de chacun.
Il y aura en 2006 un Pollutec China. Pourvu que ce ne soit pas
un geste de marketing politique.
La Chine a déjà récupéré les JO alors…
Soyons positif, le salon fut passionnant et reste indispensable.
Je me suis réjoui de voir ses flopés d’étudiants en environnement
qui quémandaient des informations.
Les temps changent.
Le dosseir de presse du Salon 2005 est à télécharger ou consulter là pour ceux que cela intéresse.
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