Donner de la souplesse aux entreprises, pourquoi pas ! Les entreprises et leurs salariés ne sont pas des ennemis : ne signent-ils pas les unes et les autres des contrats de travail ? Des contrats, donc. Un salarié peut donc s’adapter pour le plus grand bien de son entreprise. L’affaire devient gênante lorsque l’effort ne pèse plus que sur le salarié. Si le contrat de travail peut être rompu simplement, du jour au lendemain, cela ne revient-il pas à transférer sur le salarié les risques de l’entreprise ? Quelles sont pour lui les perspectives humaines, familiales, matérielles ? Si l’on met le doigt dans cet engrenage, alors une compensation doit être offerte aux salariés. Il faut sécuriser leur parcours de vie. On le voit au Danemark, avec cette fameuse flex-sécurité : si elle offre flexibilité à l’entreprise et sécurité aux salariés (licenciés), rappelons qu’elle coûte très cher... en impôt. Les chantres du Contrat de première embauche sont-ils prêts, en échange de davantage de flexibilité des salariés, à accepter plus d’impôts ? La question est posée, au nom de la personne, et non plus du salarié.
Le titre disait:
je ne suis pas un salarié, je suis une personne.
Justement, il n'est pas seulement une personne, il est celui qui est la raison et la base, de l'existence de la machine économique, sans lui, rien n'a lieu d'être !
C'est une erreur fondamental du monde des affaires, de minimiser l'importance de la personne dans la quête à la richesse,
qui est la source de l'équilibre économique, personne qui au fur et à mesure de l'avancée du progrès technologique,
mine les fondements de l'absolu nécessité de son existence
Le monde des affaires va se trouver face à une valeur, qu'il avait asservi, (personne avec son travail), mais, qui sera son égal, grâce au pouvoir d'achat qu'il représente.
Tout nous prouve ce développement, les licenciements par milliers pour restructurations, dont l'entrepreneur avoue clairement les raisons, l'automatisation !
Les délocalisations, qui finiront par mourir de leur belle mort,(les pays exploités, se mettrons à nos niveaux, plus vite, et mieux).
Toutes les mesures pour palliés à ces problèmes, finiront par péricliter.
Le CPE et tout autre solution, à court terme, sont voué à l'échec, elles couvrent le moment présent, mais n'ont aucun avenir.
Le monde des affaires a épuisé tous les moyens pour s'enrichir sur le travail que fournissait la personne, qui elle se fait remplacer par le progrès technologique, qui lui efface le fruit du travail dont le salaire devenait le pouvoir d'achat, ce pouvoir d'achat qui est le coeur du fonctionnement de la machine économique.
Alors, ce pouvoir d'achat, qui est nécessaire, où va t-il trouver sa source???
Comment va t-on remplir ce fossé qui se creuse, entre le monde des affaires, et l'absolue nécessité du POUVOIR D'ACHAT, qui en s'évaporant, peut par son absence, mener le système à la faillite !
Il y a une solution, donner une valeur monétaire intrinsèque à la personne, qui doit être instauré par l'état!
Difficile à admettre par le monde des affaires, et pourtant salvatrice dans tous les cas de figure.
Gérardine
Bedin.
Rédigé par : gerra | 12 février 2006 à 12:56