C’est amusant [cynisme, ceux qui me connaissent prendront le train], voilà un nouveau statut pour des réfugiés. J’avais survolé l’info voilà quelques semaines mais elle me revient aux oreilles de façon lancinante.
Comme si nous n’avions pas assez de réfugiés politiques, de réfugiés de la pauvreté, de réfugiés de la mondialisation, de réfugiés de désastres naturels.
Les guerres qu’elles soient armées ou économiques apportent leurs lots de désespérés sans abris ou sans le sou. Ou une catastrophe naturelle qui, en attendant le Big One de San Andréas, touche invariablement les pays les plus pauvres.
Le « nouveau » mot est lancé avec l’exemple des habitants de Lateu, dans l’archipel de Vanuatu (Océanie) : ce sont des éco-réfugiés ou réfugiés de l’environnement.
Le terme existait depuis 1985 mais nous ne savions pas trop qui mettre dedans. Désormais, nous savons.
Et avec le réchauffement climatique, il y aura plus d’éco-réfugiés dans certains pays que de vrais habitants dans les décennies à venir.
Quelque chose me dit que les pays européens occidentaux de surface vont remonter un mur de l’Atlantique afin de se préserver de cette nouvelle émigration.
Comment allons nous faire pour les Pays-Bas ? Peut-être allons nous nous en préoccuper, ils ont l’air de nous ressembler et semble avoir un peu de sous.
Toute cette eau potable qui fond, cette eau salée qui monte, cette eau en trop pendant que dans quelques temps, seul 1 terrien sur 3 aura accès à de l’eau potable.
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