Je propose ici
deux films que j'ai vu à Cherbourg (rassemblement ensemble contre l'EPR
les 15 et 16 avril 2006), on croit
qu'on en sait pas mal sur Tchernobyl 20 ans après, que c'est de
l'histoire ancienne, etc...
Et bien non ! Au contraire.
L'auteur de ces films, Wladimir Tchertkoff, est un journaliste d'origine russe, qui a vécu en Suisse et maîtrise parfaitement le français, il a écrit un livre "Le crime de Tchernobyl" édifiant après 6 ans d'enquête et de rencontres avec les victimes de l'accident de Tchernobyl... Les 2 films sont basés sur ce livre et ne parlent que d'un aspect de son travail, la totalité ne peut être résumé en quelques minutes d'images mais c'est déjà bien assez choquant et révoltant que de voir ces films.
"Sacrifice" : Documentaire de 24 mn de Wladimir Tchertkoff (2003), prix du meilleur documentaire scientifique et d'environnement.
Et bien non ! Au contraire.
L'auteur de ces films, Wladimir Tchertkoff, est un journaliste d'origine russe, qui a vécu en Suisse et maîtrise parfaitement le français, il a écrit un livre "Le crime de Tchernobyl" édifiant après 6 ans d'enquête et de rencontres avec les victimes de l'accident de Tchernobyl... Les 2 films sont basés sur ce livre et ne parlent que d'un aspect de son travail, la totalité ne peut être résumé en quelques minutes d'images mais c'est déjà bien assez choquant et révoltant que de voir ces films.
"Sacrifice" : Documentaire de 24 mn de Wladimir Tchertkoff (2003), prix du meilleur documentaire scientifique et d'environnement.
Sacrifice Dans la nuit du 26 avril 1986 et dans les mois qui suivirent, un million d'hommes, appelés liquidateurs, ont été lancés contre le réacteur de Tchernobyl en feu, pour éteindre l'incendie, recouvrir les ruines de la centrale explosée par un sarcophage, improvisé en conditions de radioactivité terrifiante, et pour effacer les conséquences de la catastrophe partout: à la centrale, dans les villages, sur les routes, dans les champs. Ils ont combattu les radionucléides à mains nues, avec des pelles et des jets d'eau. Des dizaines de milliers sont morts et continuent de mourir. Les scientifiques soviétiques calculaient que, si l'incendie de Tchernobyl n'était pas éteint pour le 8 mai, le combustible nucléaire en fusion aurait percé la dalle de béton sous-jacente, serait précipité dans le bassin de refroidissement et aurait amorcé une explosion atomique vingt à cinquante fois supérieure à celle de Hiroshima. L'Europe aurait été inhabitable. Le 6 mai l'incendie était maîtrisé grâce au sacrifice extrême des liquidateurs. Mais ils ont été mal récompensés: la Russie, l'Ukraine et la Biélorussie les ont abandonnés à eux-mêmes. L'Occident les ignore. |
Le lien pour télécharger ce film :
http://www.nwa-schweiz.ch/fileadmin/user_upload/tschernobylvideos/LeSacrifice.wmv
Et encore un autre totalement boulversant :
"Controverses nucléaires" : Documentaire de 51 mn de Wladimir Tchertkoff (2003).
Controverses nucléaires Ce film atteste qu'au cœur de la civilisation occidentale, riche et technologiquement avancée, un crime scientifique programmé se perpétue depuis 20 ans sous de hautes responsabilités, dans l'indifférence générale et la désinformation. Le lobby nucléaire et la médecine officielle condamnent sciemment des millions de cobayes humains à expérimenter dans leur corps des pathologies nouvelles dans le vaste laboratoire des territoires contaminés par Tchernobyl. Le film révèle l'existence d'un conflit d'intérêts entre deux Agences des Nations Unies, directement responsables de la gestion des conséquences de la catastrophe de Tchernobyl pour la santé des populations contaminées. Un accord signé en 1959 entre l'Organisation Mondiale de la Santé et l'Agence Internationale pour l'Énergie Atomique empêche l'OMS d'agir librement dans le domaine nucléaire, si elle n'a pas l'assentiment de l'AIEA. Formée de physiciens et non de médecins, cette dernière, dont l'objectif principal est la promotion des centrales nucléaires dans le monde, est la seule Agence qui dépende directement du Conseil de sécurité des Nations Unies. Elle impose son diktat à l'OMS, dont le but, exprimé au Chapitre I de sa Constitution, "est d'amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible". Les deux Agences ne reconnaissent jusqu'à présent que la mort de 32 pompiers des premières heures de la catastrophe, 200 cancers causés par irradiation aiguë et 2000 tumeurs à la thyroïde comme conséquences de l'accident de Tchernobyl. Par contre, le Bureau des Nations Unies pour les Affaires Humanitaires partage l'avis de Kofi Annan, qui estime à 9 millions les victimes et affirme que la tragédie de Tchernobyl ne fait que commencer. Ces faits et ces contradiction ont éclaté à la Conférence internationale sur les conséquences médicales de la catastrophe de Tchernobyl, organisée à Kiev en juin 2001 sous l'égide de l'OMS, dont les travaux ont été filmés intégralement. Au cours de débats houleux, la caméra a enregistré la colère des fonctionnaires des Agences pro nucléaires des Nations Unies, qui, menacés dans leur pouvoir par les révélations des conséquences sanitaires de la catastrophe, nient la gravité de la contamination radiologique et font obstacle aux publications des chercheurs et des médecins qui les confirment. Les données et les recommandations de radioprotection, que les chercheurs indépendants présentent avec courage et compétence, sont écartées avec dédain et arrogance. On refuse de les discuter. L'importance de cette conférence résidait dans l'adoption d'une résolution finale, dont les recommandations constituent la base pour les décisions des gouvernements dans le domaine de la radioprotection. Conformément à la ligne maintenue par l'OMS et l'AIEA, les rédacteurs de la résolution finale n'ont pas mentionné les nouvelles données scientifiques, qui, en contradiction avec la thèse officielle, montrent que les faibles doses dues au césium137 incorporé dans l'organisme détruisent progressivement les systèmes et les organes vitaux. Un physicien et un médecin ont eu le courage de dénoncer ouvertement le délit de non assistance aux populations en danger. L'un, Vassili Nesterenko, a eu la carrière cassée, mais continue sa bataille indépendante dans les villages contaminés. L'autre, Youri Bandazhevsky, croupit en prison, condamné par un tribunal militaire à 8 ans de goulag. Amnesty International l'a adopté comme prisonnier d'opinion. Un département et douze villes de France, dont Paris, lui ont décerné la citoyenneté d'honneur. La communauté scientifique internationale, à l'exception de quelques voix isolées, refuse le dialogue avec eux. |
Le lien pour le téléchargement :
http://www.nwa-schweiz.ch/fileadmin/user_upload/tschernobylvideos/ControversesNucleaires.wmv
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