Le 11-Septembre 2001 marquera peut-être, pour les historiens du futur, la date de la sortie de scène de la « grande histoire » l’historia magistra, avec ses périodes d’historicité éclairant l’avenir et ses modèles à imiter.
Le 11-Septembre est le moment paroxystique d’émergence de l’événement en train de se faire, de s’historiciser aussitôt et d’être instantanément à lui-même sa propre commémoration, sous l’œil des caméras du monde.
Il révèle une nouvelle modalité du temps des hommes : le présent absolu.
Le 11 Septembre, la plupart de nos congénères se souviendront des images de l’effondrement des deux tours jumelles du World Trade Center. Ces images font partie de ce que les psychologues appellent des « mémoires flash » c’est-à-dire des cas où l’on est capable de restituer très précisément ce que l’on faisait au moment où l’on a été soumis au choc des images ou de l’information. Les premières mémoires-flash que l’on connaisse sont celles qui ont trait à l’assassinat du Président Kennedy ; l’événement du 11-Septembre en est une. Toutefois, au-delà du choc des images, extraordinairement amplifié par la machine hyper-informationnelle, le 11-Septembre marque certainement la fin de l’Histoire. Avec un grand H. Quand la planète entière a vu les images des tours du World Trade Center s’effondrer, elle voyait, en direct, l’histoire se faire. Le direct médiatique possède l’immense vertu de condenser en un seul instant –présent– ce qui sera l’histoire et l’avenir.
Le présent a toujours été conçu comme un trait d’union qui ne prenait de sens qu’en vertu de ce que l’on pouvait retenir du passé et ce que l’on pouvait attendre de l’avenir. Or aujourd’hui, le présent est devenu progressivement l’unique horizon. Désormais, il s’autonomise ; le passé n’étant plus la garantie de l’avenir, le présent au moment même où il se fait, se regarde comme déjà historique, comme déjà passé. Il se retourne vers lui-même pour anticiper le regard que l’on portera sur lui, une fois qu’il sera complètement passé.
Le présent absolu n’est pas une frivolité de notre temps ou un caprice des sociétés. C’est la plus éminente conséquence des mutations anthropologiques que nous vivons dans notre époque de grande confusion. Le présent devient le pôle exclusif de nos référentiels, il est chargé de nous déterminer sur un axe qui ne possède plus de sens. Le présent chronophage du passé et de l’avenir ne possède plus de repère temporel. La vie se ramène à un enchaînement d’événements qui n’ont aucune dette avec le passé et rechignent à miser sur l’avenir.
Pour connaître l’Histoire de leur passé, les hommes ont besoin de récits. C’est ce qui construit leur imaginaire social et national. Pour se remémorer les événements du passé, les sociétés inventent un récit, une narration qui les aide à voir d’où elles viennent, ce qui les fonde et où elles vont. Le récit de l’Histoire joue un rôle majeur, souligné par Paul Ricœur, dans la perception de la temporalité. Mettre en intrigue l’Histoire n’est rien d’autre qu’opérer une synthèse des événements historiques racontés dans un sens temporel. Or, Paul Ricœur constate que cette mise en intrigue de l’histoire, dans le sens d’une relation temporelle inscrite dans un récit est, aujourd’hui, particulièrement problématique. En effet, les modèles apportés par le système hyper-informationnel, constitué d’événements temporellement reliés au présent immédiat et inscrits dans un réseau mondial, compliquent la mise en intrigue à travers le récit historique. Alors que le récit historique cherche à reconstituer du temps, en situant les événements dans une logique temporelle, le monde actuel cherche plutôt à détruire le temps et à le ramener à un instant immédiat, sans passé ni futur.
Car le futur aussi se décline maintenant, au présent ; il est là, parmi nous, nous faisant l’épargne de l’imaginer. Le monde entier, le 11 septembre 2001, va découvrir à la télévision, l’irruption de l’impossible dans le champ du possible. Dix jours plus tard, l’explosion d’une usine chimique en plein cœur de Toulouse va parachever la confusion. La catastrophe est possible, au coin de la rue, et les moyens de s’en prémunir sont dérisoires et pathétiques : comment surveiller l’ensemble de l’espace aérien ? Les batteries de missiles sol-air installées à la va-vite au pied des centrales nucléaires françaises semblaient bien inoffensives face à l’horreur possible. Les voisins des usines chimiques ou des installations pétrolières, regardaient d’un autre œil leur environnement urbain. Et si tout cela sautait ? Le temps des catastrophes émergeait dramatiquement sur la scène du présent.
Le philosophe Jean-Pierre Dupuy verra dans l’événement du 11-Septembre et la confusion des esprits qui le suivit, le signe d’une inversion de la temporalité. « La catastrophe, comme événement surgissant du néant, ne devient possible qu’en se ‘possibilisant’» ; la pire des horreurs devient désormais possible, mais, si elle devient possible, c’est qu’elle ne l’était pas et pourtant, si elle s’est produite, c’est qu’elle était possible. Pour Dupuy, le nœud temporel des catastrophes se situe dans cette apparente contradiction de la logique. Le 11-Septembre participe d’une métaphysique spontanée de la catastrophe, qui dévore l’événement horrible dans un présent normalisé, une impossibilité devenue, par un renversement du temps, possibilité banale. Avant qu’elle ne se réalise, la catastrophe est jugée impossible ; une fois réalisée, elle entre dans le « mobilier » médiatique et dans l’univers conceptuel de la contemporanéité. Cette métaphysique de la catastrophe trouve son terreau d’excellence dans la société hyper-informationnelle qui à la fois allume ses projecteurs sur la catastrophe en train de se réaliser et la dilue aussitôt dans le flot uniforme de l’actualité et dans la torpeur des émotions anesthésiées.
Quand l’impossible se loge dans le présent, qu’il s’actualise, il change de nature et devient un possible éternellement nécessaire, il se transmue en fatalité. Quand l’Histoire est absorbée par le présent immédiat, elle perd son sens et sa direction. Soumise à la dictature de l’immédiat, elle s’immobilise, figée dans un instant éternel.
(Attentats du 11 septembre 2001 et terrorisme divers : trois textes contre le discours officiel mensonger et le matraquage médiatique à sens unique.)
1 - LES LARMES DES NANTIS
On parle souvent "d'horreur", de "barbarie" quand on évoque les attentats terroristes du 11 septembre 2001 contre les tours géantes du Word Trade Center à New York...
Ce serait vite oublier les raisons qui ont amené ces attentats, en tous cas la situation économico-politique de l'Amérique du Nord.
Sans approuver pour autant ces attentats meurtriers et très spectaculaires contre le symbole obscène du pays le plus opulent, le plus gaspilleur et le plus égoïste du monde, je comprends parfaitement la colère des terroristes et la joie des pays qui ont applaudi ces "horreurs" comme les médias occidentaux se plaisent à qualifier ces événements, sans s'embarrasser de nuances. Horreurs ? Certes. Mais alors comment qualifier l'embargo sur l'Irak qui a duré 10 ans et qui a tué à petit feu, loin de nos caméras larmoyantes, des centaines de milliers de gens, enfants compris dont les survivants sont devenus rachitiques faute de soins médicaux et de rations alimentaires ? Ces innocents-là, bien plus nombreux que les innocents de New York, avaient le tort d'être irakiens, il est vrai. Pendant que les enfants de l'Amérique du nord devenaient obèses, les enfants de l'Irak rendaient l'âme jour après jour.
Quelle honte de commémorer avec des splendeurs martiales dispendieuses les victimes des attentats du 11 septembre 2001 et de passer en même temps sous un criminel silence les centaines de milliers d'Irakiens victimes de la barbarie américaine !
Sachant que les 300 millions d'américains qui représentent 4 pour 100 de la population mondiale consomment 25 pour cent des richesses de la planète, une journée pour faire tourner les États-Unis d'Amérique coûte des milliers de morts dans les pays pauvres. Une journée ordinaire aux États-Unis d'Amérique se paye à l'autre bout de la planète par des milliers de gens spoliés, écrasés, exploités, tués... Soit directement par fait de guerre (comme en Irak), soit indirectement par pillages, monopoles économiques et injustices interposés. Pour qu'un américain moyen puisse vivre selon les critères de décence et de confort en vigueur sous ses latitudes, il lui faut marcher sur la tête de 10 personnes habitant dans les pays pauvres.
La véritable barbarie n'est pas dans l'écroulement fracassant des tours de New York mais dans la face cachée, insidieuse des choses. La vraie barbarie est dans l'obésité de l'Amérique. C'est son excès de richesses (formant une authentique pornographie alimentaire), son arrogance martiale, sa suprématie mondiale qui ont provoqué l'écroulement des tours. C'est à cette ignoble vérité en priorité que devraient s'éveiller les consciences à l'évocation des attentats du 11 septembre 2001. Je ne me laisserai pas embrigader dans le grand cirque mondial consistant à commémorer 3000 victimes nanties, en ignorant éhontément les millions d'autres victimes déshéritées causées par les USA.
2 - TERRORISTE
J'ai vu le jour sous l'empire de Misère, dans les quartiers des damnés de Calcutta.
Certains disent de moi en riant, incrédules, que je suis une caricature, un cliché éculé, mais moi je sais bien que je suis un homme de chair et de lumière, fier et ravagé, plein de rêves et de douleur.
Elevé entre ciel et caniveau avec les herbes sauvages, la faim m'a poussé au crime. La geôle a fini d'endurcir mon coeur qui je crois était fait pour l'amour. Chien galeux parmi les loups, j'erre sur la terre des hommes, en quête de vengeance et de justice car les loups ont fait de moi un autre loup. Plus laid, plus libre, plus féroce, plus affamé.
Plus fort.
Ma force justement, je la puise dans le désespoir, n'attendant déjà plus rien alors que commence et s'achève ma vie.
Je souhaite la mort des riches, la victoire de l'arbitraire, la suprématie de l'altruisme universel et oeuvre de tout coeur pour le malheur de mes ennemis. Je porte en moi la haine la plus noire mais aussi un amour infini : la haine innée du pauvre pour le nanti, l'amour sans fin du déshérité pour son Dieu absent. Sans loi ni jours heureux, je conçois des guerres sans terme. Mais, n'étant qu'un gueux, je tue à mains nues, vole à pleines dents, pleure sans larmes.
A présent je meurs de mes crimes, meurs de votre indifférence, meurs de faim. Vous m'appelez TERRORISTE parce que vous avez peur, parce que vous êtes riches, parce que vous êtes du bon côté de la barrière.
Avec votre belle conscience de repus.
Vous m'appelez TERRORISTE et moi je vous appelle COUPABLES.
3 - TERRORISME ETATIQUE
Certes les chefs d'états des pays les plus riches du monde qui s'étaient réunis au G8 de Londres arboraient des mines affligées tout-à-fait de circonstance devant les événements sanglants de la capitale britannique. J'ai attentivement écouté les brèves interventions officielles de Bush et de Poutine qui condamnent à raison le terrorisme.
Tous deux pourtant pratiquent le terrorisme d'état, professionnel, légalisé et qui plus est, à l'échelle industrielle, terrorisme pudiquement appelé "gestion de crise" ou bien "opération de maintien de l'ordre" . Le premier, en Irak. L'autre, en Tchétchénie. Tous deux assassinant, massacrant sans état d'âme un peuple, en tout cas s'attaquant à des populations civiles sans défense. Viols, destructions, enlèvements, tortures et assassinats en Tchétchénie. Meurtres de civils (femmes et enfants) en Irak, là encore pudiquement appelés "dégâts collatéraux". Sans compter que pour défendre sa cause pétrolière Bush n'hésite pas à exposer une catégorie de son propre peuple à la mort en envoyant des jeunes soldats yankees au casse-pipe.
(Poutine quant à lui, entre autres crimes à son actif, laisse mourir les jeunes hôtes d'un sous-marin accidenté -le Koursk-, en refusant l'aide des pays voisins pour une question de pure fierté nationale, affaire révélatrice de l'état d'esprit des têtes couronnées de ce monde qui condamnent le terrorisme islamique mais qui jouent aux échecs avec la vie de leurs hommes).
Trente sept mort dans le métro londonien, le bilan est terrible. Mais combien plus terrible est le résultat du terrorisme étatique, lorsqu'on compte plus de mille morts, rien que dans les rangs de l'armée US.... Combien de milliers d'autres morts anonymes en Irak et en Tchétchénie à mettre sur le dos de ces deux dirigeant évoqués, si prompts à s'émouvoir devant les victimes "civilisées" du métro londonien ?
Les deux plus grands terroristes du monde que sont Bush et Poutine ont la chance d'avoir pour eux la loi, le pouvoir, ils peuvent en toute impunité perpétrer leurs méfaits à l'encontre des populations civiles, confortablement assis sur leur trône.
Tous les terroristes sont à condamner, aussi bien ceux qui oeuvrent "au noir" dans le métro que ceux qui sont déclarés. Aussi bien ceux qui le pratiquent illégalement que ceux qui le font de manière professionnelle et dûment encadrée par la loi.
J'ajoute que la violence quand elle est perpétrée ponctuellement de manière artisanale et somme toute très limitée dans le métro, est appelée BARBARIE.
Quand elle est commise légalement (donc "proprement") à grande échelle à coups de bombes atomiques courageusement lâchées sur des villes lointaines et fort peu occidentales telles que Hiroshima et Nagasaki, elle est appelée CIVILISATION.
On a dit que la chute des deux tours avec ses 3000 morts était le summum de l'horreur. Mais alors comment appelle-t-on la réduction en poussière de 200 0000 japonais innocents ?
Textes de Raphaël Zacharie de Izarra
2, Escalier de la Grande Poterne
72000 LE MANS
Tél : 02 43 80 42 98
FREEBOX : 08 70 35 86 22
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Rédigé par : Raphaël Zacharie de Izarra | 12 septembre 2006 à 23:17
Merci Raphaël, il fallait que ce soit dit.
La pudeur du peuple japonais mérite également d'être comparer à l'étalage dégoulinant et revanchard des commémorations du 11 sept avec lesquelles on a pas encore fini de nous beurrer la raie.
De même après les ravages de Katrina, nous ont été infligés sur France2 des reportages successifs sur la perte ou l'angoisse des animaux de compagnie des quartiers riches de New orleans, alors que dans les quartiers pauvres passaient, flottants ça et là des cadavres devant des gens hagards et affamés.
IL y a vraiment des gens plus égaux que d'autres.
FP
Rédigé par : François Pacou | 14 septembre 2006 à 09:02
Ne jamais opposer les victimes !!!
Je crois qu'il est normal de commémorer, de rendre hommage aux victimes quel que soit leur nombre, leur origine, leur nationalité...
Les meutres de masse n'ont pas uniquement lieu dans les pays "gaspilleurs" et "opulents"...
RZ se souvient des attentas du métro londonien mais a déjà oublié ceux de Bombay pérpétrés en juillet dernier !!
Le texte de RZ, par son anti-américanisme, est lui aussi parfois obscène!!!
Rédigé par : anakin | 16 septembre 2006 à 10:44
LA PUISSANCE DE LA BEAUTE
Le spectacle de la beauté me rend meilleur, plus sensible, plus grand, moins médiocre, quelle qu'elle soit, de la moins évidente à la plus éclatante.
Du simple caillou -humble et parfait avec ses formes sommaires- au visage de la femme née avec les grâces de sa nature, la beauté me subjugue.
Alors que la laideur seule m'inspire pitié, dégoût, voire haine, la beauté qui s'affiche aux côtés de la laideur me rend indulgent envers cette dernière : ainsi la femme aux traits méprisables ne sera plus raillée si une créature l'accompagne. Certes je n'aurai d'yeux que pour le cygne, mais dans son ombre l'oiseau déplumé bénéficiera de ma clémence. En effet, je ne crache point au visage des laiderons lorsque dans leur proximité la vision d'un astre retient mon regard : la beauté adoucit mes moeurs.
La beauté me fait croire à des sommets, elle agit comme un coupe-faim : sous son empire j'oublie les trivialités de ce monde. Je ne songe plus aux soucis du lendemain mais prends conscience de mes ailes.
La preuve que la beauté est supérieure à la laideur, c'est qu'une femme sans attrait sera toujours moins courtisée qu'une femme vénusiaque. Sur l'échiquier de la Vérité, les dindes seront toujours rattrapées par les gazelles.
Mes frères les esthètes, toujours chérissez la beauté. Vous les beaux esprits voués aux causes supérieures, sachez chaque jour rendre hommage à la beauté et n'omettez jamais de durement châtier la laideur lorsque celle-ci vous offense. Giflez les laiderons qui à votre vue exposent leur misère sans pudeur ni remords, mais soyez moins sévères envers elles lorsqu'une beauté les accompagne, de la même manière que l'on est plus complaisant face aux grognements de la truie qui allaite : le spectacle touchant des porcelets fait un peu oublier la grossièreté de la génitrice.
Bref sachez que c'est la beauté et la beauté seule qui sauvera le monde, et non l'infirmité, la bêtise, la bassesse et la hideur.
Raphaël Zacharie de Izarra
Rédigé par : Raphaël Zacharie de Izarra | 01 mai 2007 à 23:45
LA PUISSANCE DE LA BEAUTE
Le spectacle de la beauté me rend meilleur, plus sensible, plus grand, moins médiocre, quelle qu'elle soit, de la moins évidente à la plus éclatante.
Du simple caillou -humble et parfait avec ses formes sommaires- au visage de la femme née avec les grâces de sa nature, la beauté me subjugue.
Alors que la laideur seule m'inspire pitié, dégoût, voire haine, la beauté qui s'affiche aux côtés de la laideur me rend indulgent envers cette dernière : ainsi la femme aux traits méprisables ne sera plus raillée si une créature l'accompagne. Certes je n'aurai d'yeux que pour le cygne, mais dans son ombre l'oiseau déplumé bénéficiera de ma clémence. En effet, je ne crache point au visage des laiderons lorsque dans leur proximité la vision d'un astre retient mon regard : la beauté adoucit mes moeurs.
La beauté me fait croire à des sommets, elle agit comme un coupe-faim : sous son empire j'oublie les trivialités de ce monde. Je ne songe plus aux soucis du lendemain mais prends conscience de mes ailes.
La preuve que la beauté est supérieure à la laideur, c'est qu'une femme sans attrait sera toujours moins courtisée qu'une femme vénusiaque. Sur l'échiquier de la Vérité, les dindes seront toujours rattrapées par les gazelles.
Mes frères les esthètes, toujours chérissez la beauté. Vous les beaux esprits voués aux causes supérieures, sachez chaque jour rendre hommage à la beauté et n'omettez jamais de durement châtier la laideur lorsque celle-ci vous offense. Giflez les laiderons qui à votre vue exposent leur misère sans pudeur ni remords, mais soyez moins sévères envers elles lorsqu'une beauté les accompagne, de la même manière que l'on est plus complaisant face aux grognements de la truie qui allaite : le spectacle touchant des porcelets fait un peu oublier la grossièreté de la génitrice.
Bref sachez que c'est la beauté et la beauté seule qui sauvera le monde, et non l'infirmité, la bêtise, la bassesse et la hideur.
Raphaël Zacharie de Izarra
Rédigé par : Raphaël Zacharie de Izarra | 01 mai 2007 à 23:45