ChampG : blog collectif des Freemen / politique, société, changement climatique et météo demain, croissance ou progrès - réseau de blogs

Quand le web était une plage...

Plus personne n'en parle, c'est d'une banalité. Je me souviens disait l'autre. Moi aussi, je me souviens. A six ans d'écart, tout s'est creusé. Le web était avant le grand bug une plage déserte, celles de la Loire entre les villes qui l'ignorent l'été, quand langoureuse les solitaires la cajolent, allongés au milieu des cailloux et des pousses de peupliers, ou bien celles de la côte d'Azur j'imagine avant les bétonneurs, sur des cartes postales en Kodachrome trop bleu, dans les années cinquante, juste avant Bardot. Le web ressemblait à ça.

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Le monde Change ! ;)

Après avoir consulté le commité révolutionnaire (en fait le sous commandant nico(s) (1) du sentier numérique, je publie ce texte) :

Internet et la mémoire de la Révolution

L’invention de l’imprimerie en rendant possible la diffusion et le partage des idées (à large échelle) a été le vecteur d’une révolution économique (la révolution industrielle) et d’une révolution politique (la révolution française).

Les livres (manuscrits) qui étaient au paravent rares, coûteux et qui restaient l’apanage des hommes d’église et de la noblesse sont devenu plus accessible. La révolution de l’imprimerie a permis la diffusion des idées à une plus large échelle et a rendu possible la révolution scientifique des lumières. Les livres et l’invention de la presse ont pu diffuser au près d’une bourgeoisie « éclairée » les idées de la révolution. Une fois qu’elle eut pris conscience de son poids, cette bourgeoisie a finit par réclamer sa part de pouvoir et, en canalisant la révolution Française, a fini par en récolter les fruits.

C’est l’élargissement du cercle (du pouvoir) qui a pu stabiliser la démocratie dans l’état où nous la connaissons.

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(1) en fait il parait que Nico se fait passer pour un Grec et gagne sa vie comme animateur à la télé ... l'information doit être recoupée ;)

La fin d'un monde

" La génération des jeunes d'aujourd'hui va vivre une époque extraordinaire, puisqu'elle va devoir assumer la fin d'un monde. L'énergie pétrolière va se raréfier, tout le système économique sera à réinventer, il faudra comprendre et faire face aux changements climatiques, à des choix de société liés aux biotechnologies… Ils ne vont pas chômer ! Ce qui m'affole, c'est qu'ils y soient si peu préparés… " Dixit le scientifique Pierre-Henri Gouyon. Les spécialistes de nombreux pays développés observent une désaffection pour les matières scientifiques ces dernières années. Le constat est inquiétant car les scientifiques de demain prépareront les solutions d'après-demain. (Télérama, 26/10/05)

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Un monde meilleur ?

Albert Jacquart :  Le travail essentiel sera d'extirper dans les esprits l'idée qu'on doit être meilleur que l'autre. Non je ne dois pas être meilleur que l'autre, je dois être meilleur que moi, grâce à l'autre.

Source : standblog

Licence To Kill

En Floride, état gouverné par Jeb Bush (frère de faut-il le rappeler G.W.Bush), une nouvelle loi a été promulguée : elle autorise "tout citoyen se sentant menacé, ou qui est attaqué par un agresseur dans un lieu public, comme une rue" à tirer sans sommation.
Vous avez bien lu : tu te sens menacé ? tu as le droit de tirer, et donc de tuer.
Je répète : il suffit de "se sentir menacé", même pas de "l'être".

No comment.

Faim d’un monde I

"Nous vivons sans doute à l’aube de temps bouleversés.

La violence est partout. Violence aimable et souriante des images télévisées ; violence de ceux qui les conspuent.

Les frontières sociales économiques et culturelles entre les êtres s’érigent désormais en murs de barbelés chargés d’écorcher les derniers naïfs, n’épargnant pas les épuisés de l’âme, kidnappant le cerveau de nos enfants (...)"

C'est la part de hasard qu'il s'était fixé.
Laisser un jour un lien.
Quelquepart

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Blog jusqu'à ce clic, confidentiel.

La chasse aux Pauvres

Mots-clé : pauvreté, société

Notre modèle économique réduit la dignité d'un homme à son pouvoir d'achat : conférence sur le commerce équitable, mai 2005. Fin d'après-midi la star s'exprime : c’est le padre Francisco Van der Hoff, le fondateur de Max Haavelar. Son parler est lent, ses yeux bleux percent les trente rangées de gradins. Il a une présence incroyable. Il rapporte les propos d'une mexicaine de sa communauté : Nous sommes pauvres. Ca ne nous empêche pas de construire notre famille, d'avoir nos amis, d'éduquer nos enfants. Mais comme nous n'avons rien à acheter, c'est comme si nous n'existions pas.

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Coupe-faim

Saindoux ou beurre dans ton huile ?

1 milliard de personnes en surpoids.
17 millions de décès par an.

Un peu de sable avec ton caillou ?

843 millions de personnes sous-alimentées.
40 millions de décès par an.

C'est dommage, il y a deux seins...

L'Europe

[texte de Bertrand Cantat & Brigitte Fontaine]

Les sangliers sont lâchés.
Je répète :
les sangliers sont lâchés.

Les petits patrons font les grandes rivières de diamant.
Deux fois.

Les roses de l’Europe sont le festin de Satan.
Je répète :
les roses de l’Europe sont le festin de Satan.

Nous travaillons actuellement pour l’Europe.
Nous travaillons actuellement pour l’Europe.
Nous travaillons actuellement pour l’Europe.
Nous travaillons actuellement pour l’Europe.
Voire pour le monde.

Chère vieille Europe, cher vieux continent, putain autoritaire, aristocrate et libertaire, bourgeoise et ouvrière, pomponnée des grands siècles et colosses titubants. Regarde tes épaules voûtées, pas moyen d’épousseter d’un seul geste, d’un seul, les vieilles pellicules, tes peaux mortes d’hier et tabula rasa… D’ici on pourrait croire à de la pourriture noble et en suspension. Il flotte encore dans l’air de cette odeur de soufre.
 
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Ce n'est pas ma faute.

Le fils dira : "Je pensais vraiment rembourser. Ce n'est pas de ma faute."
Le banquier dira : "Nous avions une caution et un défaut de remboursement. Nous n'avons fait qu'exercer notre droit. Ce n'est pas notre faute."
Le juge dira : "Je n'ai fait qu'appliquer le droit. Ce n'est pas ma faute."
L'huissier dira : "Je n'ai fait qu'appliquer la décision de justice. Ce n'est pas ma faute."
Le commissaire-priseur dira : "La maison était saisie, la loi dit que je devais la vendre aux enchères. Je n'ai fait que mon métier. Ce n'est pas ma faute."
Les marchands de biens diront : "La maison était en vente. Nous n'avons fait que l'acheter. Ce n'est pas notre faute."
La police dira : "Nous avions une notification d'expulsion requérant l'usage de la force publique. Nous n'avons fait qu'appliquer la loi. Ce n'est pas notre faute."

Ce n'est la faute de personne.

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