C'est sans doute de ma faute,
C'est toujours de sa propre responsabilité,
que l'on va dans le mur,
que l'on laisse les instants filer,
que l'on s'égare et perd l'autre.
Ce n'est jamais tout à fait cet autre
qui a seul rendu le couple si triste.
Non. Mais nous n'y parvenons pas.
J'en suis si désœuvré,
que toutes les autres joies,
toutes les autres peines,
ne sont rien face à cet écueil.
Je vais me battre,
pour nous et même si je ne sais pas,
je ne sais plus...
Je vais me battre car si nos rêves,
si nos espoirs, sont vains,
il y a dans la vie tant d'autres exécutoires,
tant d'autres sources d'amour,
tant d'autres âmes en peine,
que si nous n'y parvenons pas,
je refuse pour ma part,
de baisser ainsi les bras.
Mais pourquoi se résigner ainsi ?
Nos rêves étaient si beaux,
être deux, être heureux,
qu'ils ne peuvent s'oublier,
comme l'on oublie l'instant
où la magie était.
Il est tant de chemins,
comment aurions-nous pu,
choisir l'impossible,
tenter la route du pire ?
Si le meilleur est ailleurs,
vas-y mon amour.
Vas-y mais saches,
que l'amour n'est pas
et ne peut-être que simple
et perpétuelle harmonie.
J'aurais tellement aimé
qu'ensemble nous y allions,
qu'à deux nous parvenions
à cet éternité d'éphémères bonheurs
que je refuse de croire
que ce n'est plus possible,
que je refuse de croire
que jamais ce masque ne tombera.
L'humanité est étonnante de tendresse
sous son indécente armure.
Je t'aime.
Même mal.
Je t'aime,
de tout mon être.
Et fut-ce trop tard.
Mais ces mots là,
et tu viens de me le prouver,
tu ne sais les entendre,
tu ne peux les supporter.
Et sont ils seulement vrais ?
Tu me renvoies de moi une pas belle image.
Celle de celui que tu n'aimes pas,
qui ne t'aime plus.
Peut-être.
Cela aurait été plus simple.
Et il en est sans doute ainsi.
Me voilà donc seul,
l'on dit célibataire.
Meetic toi même...
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