... Chiracgate <
Denis Robert Fighting [lien pour comprendre et décrypter]
[et historique Clearstream ci-après]
LEXPRESS.fr
28/04/2006
Chronologie de l'affaire Clearstream
Catherine Gouëset
22 juin 2001 : ouverture d’une information judiciaire, confiée aux juges Renaud Van Ruymbeke et Dominique de Talancé, sur la vente des frégates par la France à Taiwan en 1991, qui aurait donné lieu au versement de commissions.
2001-2002 : le journaliste Denis Robert écrit deux livres énonçant l’opacité de Clearstream, chambre de compensation internationale chargée de faciliter les transactions financières tout en assurant leur traçabilité.
Fin 2003 : Dominique de Villepin, alors ministre des affaires étrangères, demande au général Philippe Rondot, ancien chargé de la coordination du renseignement du ministère de la Défense, d'enquêter sur l'affaire des frégates de Taïwan.
2004
Mai-juin : le juge Van Ruymbeke reçoit deux lettres et un cédérom d’un corbeau dénonçant des personnalités qui auraient touché des commissions dans l’affaire des frégates sur des comptes secrets chez Clearstream. Parmi les noms cités dans la première lettre figurent Alain Gomez, ancien dirigeant de Thomson-CSF (devenu Thales), Andrew Wang, l'intermédiaire taïwanais du contrat des frégates, et Philippe Delmas, vice-président d’Airbus (filiale de EADS). Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Economie, Jean-Pierre Chevènement, Dominique Strauss-Kahn et Alain Madelin apparaissent sur le listing du cédérom.
Mai-juin : le juge Van Ruymbeke reçoit deux lettres et un cédérom d’un corbeau dénonçant des personnalités qui auraient touché des commissions dans l’affaire des frégates sur des comptes secrets chez Clearstream. Parmi les noms cités dans la première lettre figurent Alain Gomez, ancien dirigeant de Thomson-CSF (devenu Thales), Andrew Wang, l'intermédiaire taïwanais du contrat des frégates, et Philippe Delmas, vice-président d’Airbus (filiale de EADS). Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Economie, Jean-Pierre Chevènement, Dominique Strauss-Kahn et Alain Madelin apparaissent sur le listing du cédérom.
3 septembre : ouverture d’une information judiciaire pour «dénonciation calomnieuse» pour retrouver le corbeau, à la suite d'une plainte de Philippe Delmas. Le juge Jean-Marie d’Huy est saisi.
Début novembre : la presse dévoile l’existence d’un rapport de la DST sur l'affaire Clearstream dans lequel Jean-Louis Gergorin, vice-président du groupe industriel EADS, figurerait comme le corbeau de l’affaire. L'Express publie un long article sur cette affaire d'Etat.
Polémique entre Nicolas Sarkozy et Dominique de Villlepin, alors ministre de l’Intérieur. Sarkozy lui reproche de dissimuler à la justice les conclusions de l'enquête de la DST qui l'innocenterait.
Polémique entre Nicolas Sarkozy et Dominique de Villlepin, alors ministre de l’Intérieur. Sarkozy lui reproche de dissimuler à la justice les conclusions de l'enquête de la DST qui l'innocenterait.
16 novembre : dans un entretien au Figaro, Jean-Louis Gergorin nie être le corbeau.
2005
7 avril : levée partielle du secret défense sur le rapport de la DST relatif au corbeau.
7 avril : levée partielle du secret défense sur le rapport de la DST relatif au corbeau.
28 avril : perquisitions dans les bureaux de Jean-Louis Gergorin et d’un informaticien travaillant pour la DGSE, Imad Lahoud.
18 août : audition d’Imad Lahoud dans le cadre de l'enquête préliminaire de l'IGPN (Inspection générale de la police nationale).
28 août : audition de Jean-Louis Gergorin par l'IGPN.
21 octobre : audition du journaliste Denis Robert par l'IGPN.
Décembre : conclusions des expertises techniques sur les ordinateurs d’Imad Lahoud et Jean-Louis Gergorin.
2006
31 janvier : Nicolas Sarkozy se constitue partie civile.
31 janvier : Nicolas Sarkozy se constitue partie civile.
Fin mars : début d’une série de perquisitions chez EADS, chez le général Philippe Rondot, et au siège de la DGSE à Paris.
Début avril : nouvelle série de perquisitions, au secrétariat général de la Défense nationale (SGDN), au siège parisien d'EADS, au domicile de Jean-Louis Gergorin et au bureau toulousain de Gustave Humbert, président d'Airbus.
13 avril : EADS se porte partie civile.
Perquisitions au ministère de la Défense: visite des bureaux de la ministre, Michèle Alliot-Marie, de son directeur de cabinet, Philippe Marland, ainsi que de l'ancien bureau du général Rondot.
Perquisitions au ministère de la Défense: visite des bureaux de la ministre, Michèle Alliot-Marie, de son directeur de cabinet, Philippe Marland, ainsi que de l'ancien bureau du général Rondot.
18 avril : la presse indique que Dominique Strauss-Kahn, Alain Madelin et Jean-Pierre Chevènement se sont constitués parties civiles la semaine précédente.
26 avril : L'Express révèle que Michèle Alliot-Marie savait dès 2004 que l'affaire Clearstream était une manipulation.
27 avril : dans un communiqué, Dominique de Villepin demande que la lumière soit faite sur l'affaire des dénonciations calomnieuses.
28 avril : Dominique de Villepin déclare au Figaro avoir lui-même diligenté dès janvier 2004 une enquête sur l'affaire des frégates de Taiwan, alors qu'il était au Quai d'Orsay.
Selon Le Monde, Philippe Rondot a affirmé aux juges chargés de cette affaire avoir reçu en janvier 2004 l'ordre de Dominique de Villepin d'enquêter sur des personnalités politiques dont Nicolas Sarkozy. Villepin aurait lui-même agi selon les instructions de Jacques Chirac.
Selon Le Monde, Philippe Rondot a affirmé aux juges chargés de cette affaire avoir reçu en janvier 2004 l'ordre de Dominique de Villepin d'enquêter sur des personnalités politiques dont Nicolas Sarkozy. Villepin aurait lui-même agi selon les instructions de Jacques Chirac.
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