Elisabeth, étudiante intérogée par Libé : "J'ai des cours, et les regroupements de jeunes, ça me fait un peu peur. De toute façon, je ne sais pas si les manifs vont changer grand-chose." Le problème, c'est qu'elle n'est pas seule dans ce cas. "Il y a une bataille culturelle à mener entre la mobilisation et la résignation", estime une rerésentante de l'Unef. Et la résignation, c'est un "rouleau compresseur". Autre regret, beaucoup s'estiment mal informés. L'urgence, décrétée par Dominique de Villepin, a pris les étudiants de court. Mais c'était bien là le pari de DDV...
Voila ce que j en pense
c est sur mon blog
http://www.salgues.net/?p=400
bonne lecture
bruno salgues
Rédigé par : salgues | mercredi 08 février 2006 à 13:13
la résignation nous tuera
Rédigé par : malisan | mercredi 08 février 2006 à 14:39
La résignation est-elle sur le CPE, ou plus généralement sur le fait qu'en sortant des études, on n'est pas sûr de trouver un boulot, encore moins sûr qu'il soit en CDI et pas sûr du tout que ce soit ce que l'on veut faire au départ ?
Bien sûr que DDV utilise les moyens que lui donne la Constitution. Tout comme les socialistes utilisent ceux que leur donne le règlement de l'Assemblée (report, dépôt de sous-amendements, exception d'irrecevabilité, ...) : c'est le jeu normal (j'ai pas dit : moral) de la pratique politique, qu'utilise chaque parti au pouvoir et chaque parti d'opposition à son tour. On peut rêver à mieux, mais en attendant, c'est là.
Décidément, sur le CPE, on n'est pas d'accord, Nico :)
Rédigé par : Jerome | mercredi 08 février 2006 à 15:05
Salgues > soit, j'y vais alors...
Malo > "Mourrir", même si je vois bien là juste une image, serait donner raison à ceux qui croient pouvoir passer en force. Parlons. Plus. Mieux.
Jérôme > est-on réellement en désaccord ? Si tu écoutes (notemment dans le podcast d'hier), ce que je trouve dommageable à coup sûr avec la démarche actuelle du gouvernement sur cette question relative à l'assouplissement (sans doute nécessaire) du code du travail tient en deux points :
- pas de discussion et de place pour le débat. Pourquoi multiplier les innitiatives qui s'aditionnent et les contrats en tout genre ? D'un véritable débat avec tous les concernés serait peut-êre sorti quelque chose si ce n'est de plus ambitieux ou de plus pragmatique, en tout cas d'accepté. Là, c'est une grossière erreur liée à des considérations de calendrier fort peu honorables.
- 2° point donc : que propose concrêtement le gouvernement pour davantage accompagner les français (pas simplement les jeunes concernés sur ce cas particulier) dans les périodes de plus en plus probable et fréquentes dinactivité ? Des mots ont été jetés, mais à peine des promesses et pas de projet qui tienne la route. Que la précarisation grandissante ne soit pas imputable au gouvernement en place est une évidence. Que ne rien faire n'est pas la solution en est une autre. Et le jeu de la gauche à l'assemblée est déplorable. Tout cela est dit. Mais donnons (aux travailleurs) la contrepartie des éfforts demandés. Quel banquier va accepeter un prêt à un CPIste ? De toi à moi, aucun je pense. Pas plus qu'à quelqu'un qui a eu un cancer. Un autre débat. Ou pas.
C'est contre la précarité croissante que j'entend m'élever, et le manque de débat, pas contre une loi dont on ne mesurera les effets que dans au minima 2 ans...
Rédigé par : Nico | mercredi 08 février 2006 à 15:21