EDIT 12 > [image : Deligne le 12 avril] - "Les Occidentaux ont vivement protesté à la déclaration de Téhéran, qui a affirmé mardi avoir produit de l'uranium enrichi. L'Union européenne, les Etats-Unis ainsi que la Russie soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme énergétique (...)" > La planête inquiète, via L'Express ce même jour / "Après l'Irak de Saddam Hussein, l'Iran et son ambition nucléaire sont plus que jamais le défi numéro un pour les Etats-Unis, où le débat sur un éventuel recours à la force vient d'être relancé (...)". > L'express de Lundi.
EDIT 11 > A prendre avec des pincettes : Al Jazeera et des médias russes annoncent un nouveau 11septembre pour justifier l'assaut en Iran.
EDIT 10 > mardi 11 avril via Courrier International (Revue de presse) - "La Maison-Blanche serait prête à utiliser des bombes nucléaires" Alors que Téhéran est soumis aux pressions de la communauté internationale pour suspendre son programme nucléaire, la presse des Etats-Unis fait état de plans de frappes militaires américaines visant plusieurs centaines de cibles en Iran. Des révélations démenties par le président Bush.
"De sources officielles, les stratèges du Pentagone et de la CIA ont étudié plusieurs options de frappes militaires sur l'Iran et les cibles possibles, notamment l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz et le centre de conversion d'uranium d'Ispahan. Bien qu'une invasion sur le terrain ne soit pas envisagée, les officiers militaires élaborent plusieurs cas de figure, allant de frappes aériennes limitées à des cibles de sites nucléaires majeurs à une campagne de bombardements plus massifs afin de détruire le dispositif militaire et des cibles politiques", rapporte le Washington Post.
Le journal américain rappelle que la Maison-Blanche avait déjà qualifié, le mois dernier, dans sa nouvelle stratégie de sécurité nationale, l'Iran comme la plus sérieuse menace posée aux Etats-Unis par un pays. Téhéran est suspecté de développer son programme d'enrichissement d'uranium en vue de fabriquer une bombe nucléaire. La communauté internationale exige de son côté, par le biais de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et du Conseil de sécurité des Nations unies, que l'Iran abandonne son programme nucléaire.
Dans ce contexte, Seymour M. Hersh publie dans The New Yorker une enquête approfondie sur les plans en gestation concernant l'Iran. D'après ce journaliste d'investigation, "il y a le sentiment croissant au sein de l'armée américaine et de la communauté internationale que l'objectif final du président Bush dans la crise nucléaire avec l'Iran est le changement de régime dans ce pays". Hersh révèle que le président a réalisé plusieurs discussions avec quelques sénateurs et membres importants du Congrès, dont au moins un démocrate, autour de l'Iran. Or lors de ces réunions où "personne n'est fondamentalement opposé à la guerre", "la chose la plus inquiétante est que Bush a une vision messianique", rapporte The New Yorker.
"Certaines opérations, visant apparemment à intimider l'Iran, sont en cours", avance le journaliste. D'après les estimations du colonel Sam Gardiner, un expert militaire américain, pour détruire le programme nucléaire iranien, il faudrait s'attaquer à plus de 400 cibles. Mais ces dernières étant parfois enfouies à plusieurs mètres sous terre, elles nécessitent l'usage de bombes particulièrement puissantes comme les armes nucléaires tactiques. "L'une des cibles est la principale usine de centrifugeuses à Natanz, à environ 320 kilomètres au sud de Téhéran. L'usine, qui n'est plus garantie par le contrôle de l'AIEA, aurait un étage souterrain ayant la capacité de contenir 50 000 centrifugeuses ainsi que des laboratoires et espaces de travail enterrés à plus de 20 mètres sous terre." Un tel nombre de centrifugeuses permettrait la production de suffisamment d'uranium enrichi pour fabriquer 20 têtes nucléaires chaque année.
Face à ce genre de cibles bunkerisées et à la nécessité de les détruire totalement, le recours à des armes nucléaires tactiques est donc à l'ordre du jour, poursuit Hersh. Néanmoins, "l'attention portée à l'option nucléaire a créé de profonds désaccords au sein des services de l'état-major américain dont certains officiers ont menacé de démissionner". En revanche, le Bureau scientifique du ministère de la Défense, un organe consultatif dont les membres ont été nommés par le ministre Donald Rumsfeld, recommande de "considérer les armes nucléaires tactiques comme une partie essentielle de l'arsenal américain et souligne leur efficacité 'pour les occasions où la destruction sûre et rapide de cibles de haute importance est essentielle mais au-dessus des capacités des armes conventionnelles'". Par ailleurs, ajoute le magazine, si le nombre de cibles risque d'augmenter, selon des sources militaires américaines, il n'en reste pas moins que 99 % de ces cibles n'ont rien à voir avec la non-prolifération.
Réagissant à ces révélations qu'il a qualifiées de "pure spéculation", le président Bush a nié que son administration prépare une action militaire en Iran [par Philippe Randrianarimanana].
EDIT 9 > Radio Canada, le 10 avril - "- L’Union Européenne avertit l’Iran qu’elle risque de s’exposer à des représailles diplomatiques s’il persiste à ignorer les exigences de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur la continuation de son programme nucléaire.
Dans une déclaration publiée lundi, l’UE a déclaré éprouver de « profondes inquiétudes » devant « le refus persistant » de Téhéran à coopérer entièrement avec l’AIEA.
L’UE « regrette profondément que l’Iran persiste à ne pas vouloir appliquer dans leur intégralité les mesures que l’AIEA jugent nécessaires. De ce fait, le Conseil de Sécurité se penche à l’heure actuelle sur des mesures appropriées. Le Conseil pense que le Conseil de Sécurité doit pas agir en vue de renforcer l’autorité de l’AIEA », pouvait-on lire dans leur déclaration. L’UE a ajouté qu’elle s’engageait toujours à trouver une solution diplomatique.
Le groupe de 25 pays a appelé les dirigeants iraniens à se conformer « en urgence » à toutes les demandes figurant dans la résolution du 4 février du Bureau des gouverneurs de l’AIEA, y compris celles attenantes à la « suspension totale » de toutes les activités liées à l’enrichissement et au retraitement.
« La question nucléaire restera un sujet urgent, au centre des préoccupations. Cependant, le Conseil a également souligné qu’il est indispensable que l’Iran mette en place une communication efficace sur tous les points qui soulèvent l’inquiétude de l’UE, et qui incluent le terrorisme, la façon dont l’Iran considère le processus de paix au Moyen-Orient, les problèmes régionaux ainsi que le respect des droits de l’hommes et des libertés fondamentales ».
l’UE a appelé les autorités iraniennes à libérer tous « les prisonniers politiques dans l’immédiat et sans condition » et a condamné les violation des doits de l’homme en Iran. Ils ont tout particulièrement condamné « la violence déployée contre les personnes qui manifestaient pacifiquement lors de la Journée Internationale de la Femme ».
La déclaration concluait en disant que « l’UE se réservera la possibilité de modifier ses choix diplomatiques et adaptera son approche selon les déclarations et les agissement de l’Iran ».
La Maison-Blanche a réaffirmé, dimanche, qu'elle cherchait une solution diplomatique à la crise découlant des activités d'enrichissement d'uranium de l'Iran. L'administration Bush réagissait ainsi aux allégations du journaliste d'enquête Seymour Hersh, du New Yorker, sans toutefois les démentir.
Dans son article, qui doit paraître dans l'édition du 17 avril, le journaliste écrit que le gouvernement américain peaufine des plans en vue d'un possible bombardement aérien de l'Iran. Selon M. Hersh, qui cite principalement des responsables anciens et actuels non identifiés, le président George W. Bush voit dans son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, un « Adolf Hitler potentiel ».
En outre, pour M. Bush, l'objectif final serait un changement de régime à Téhéran.
L'article de Seymour Hersh affirme que le gouvernement américain a récemment intensifié ses activités clandestines en Iran et entrepris des consultations concernant ses plans militaires auprès de certains membres du Congrès.
« Nous ne commentons pas les questions de planification militaire », s'est borné à déclarer Blair Jones, porte-parole de la Maison-Blanche, dimanche. Pour les autorités iraniennes, l'article de Seymour Hersh démontre que l'administration Bush s'est lancée dans une « guerre psychologique ». Elles ont averti qu'elles comptaient défendre, coûte que coûte, leur droit à la technologie nucléaire et qu'elles n'avaient pas peur des « menaces ».
Un scénario possible : Dans son édition de dimanche, le Washington Post, qui cite aussi des analystes indépendants, indique qu'une attaque n'est pas prévue à brève échéance, mais que les responsables américains envisagent cette option et utilisent cette menace pour convaincre les Iraniens du sérieux de leurs intentions. Le Pentagone et la CIA ont étudié des cibles possibles, dont l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz et un laboratoire de conversion d'uranium d'Ispahan, indique encore le quotidien.
Tout comme l'Union européenne, les États-Unis soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme atomique. De son côté, l'Iran, qui a décidé en janvier de reprendre ses activités d'enrichissement d'uranium, affirme que ses programmes ne sont menés qu'à des fins civiles."
EDIT 8 > Iran Focus, Londres, 21 mars - Washington envisagerait les grands moyens (...)
EDIT 7 > Rumeur percistante (écho du 8 février)... "Un parlementaire russe de haut rang a dit sur la station radio Ekho Moskvy qu’une attaque sur l’Iran est inévitable et qu’elle se produira le 28 mars. Le chef du LPD (Liberal Democratic Party of Russia) Vladimir Jirinowski croit également que les émeutes musulmanes ont été orchestrées par les USA pour obtenir le soutien de l’Union Européenne pour des frappes militaires." (source) "L'ambassadeur de Russie à l'ONU a rejeté vendredi des propositions qui auraient amené le Conseil de sécurité de l'ONU à demander rapidement un rapport sur la coopération de Téhéran concernant son programme nucléaire présumé, affirmant à moitié en plaisantant qu'une action trop rapide pourrait conduire au bombardement de l'Iran d'ici le mois de juin" (Matinternet - Quebec vendredi 17 mars) "A la veille de la réunion du Conseil de Sécurité, la Résistance iranienne rappelle que tout retard et toute hésitation dans la mise en place de sanction contre le régime des mollahs quelle qu’en soit la raison, ne fera que donner davantage de temps au régime pour se doter d’armes nucléaires" (Conseil National de la Resistance Iranienne suite aux déclaration de Khameneï, vendredi 17 mars)
EDIT 6 > Vendredi 17 mars, AFP via Yahoo
EDIT 5 > Mercredi soir, DW-World (lire aussi Khamenei sur Iran Focus) : Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ne sont toujours pas parvenus à surmonter leur différend sur le nucléaire iranien. De nouvelles négociations doivent avoir lieu dans la journée. La Russie et la Chine refusent une pression trop importante sur Téhéran. La France propose de fixer un ultimatum à l’Iran, lui demandant d’arrêter dans les deux semaines ses activités d’enrichissement d’uranium. Résumé des rapports de forces au Conseil de sécurité, par Tono Eitel, ancien ambassadeur allemand auprès des Nations Unies :"Il y va des relations avec l’objet au centre des préoccupations, c’est-à-dire l’Iran, et ces discussions sont très délicates. Il y a toute une série d’états que l’accession de l’Iran à l’arme nucléaire ne dérangerait pas plus que ça. Songez notamment à l’Amérique latine, à l’Afrique subsaharienne. Et puis il y a aussi d’autres pays ne peuvent pas ou ne veulent pas voir la différence entre les bombes atomiques du Pakistan, de l’Inde ou d’Israël d’un côté – trois états qui ne sont pas vraiment des anges de paix – et une bombe atomique iranienne de l’autre." Les discussions menées en parallèle entre Moscou et Téhéran n’ont pas abouti à d’avancées concrètes.
EDIT 4 > Mercredi 15 mars - Washington Post via Courrier International : Au moment où le dossier du programme nucléaire iranien débarque au Conseil de sécurité des Nations unies, l'Iran figure en tête des priorités de l'agenda de la sécurité nationale américaine. En effet, l'administration Bush veut activement mener campagne contre les ayatollahs de Téhéran", rapporte le Washington Post. Le grand journal de la capitale américaine se fait l'écho des efforts de la Maison-Blanche pour construire une opposition intérieure iranienne.
Cette stratégie traduit le choix d'une approche plus dure, d'une véritable stratégie d'affrontement avec le régime iranien. "Bien que les responsables de l'administration évitent le terme de 'changement de régime', c'est bien là l'objectif visé quand ils bâtissent la résistance à la théocratie.
Par ailleurs, "le département d'Etat américain a créé la semaine dernière un Bureau des affaires iraniennes. L'an dernier, au sein du ministère, seules deux personnes travaillaient sur l'Iran – contre dix cette année. On y multiplie les formations en farsi", note le Washington Post.
EDIT 3 > Lundi 14 mars / armée.com : Dans un discours sur la Guerre mondiale contre le terrorisme à l’Université George Washington, M. Bush a déclaré que "certains des engins explosifs artisanaux les plus puissants que nous voyons actuellement en Irak contiennent des composants provenant d’Iran".
EDIT 2 > Dimanche - L'Opinion (maroc)" : (...) Les Américains veulent nous humilier, ils veulent que nous renoncions à nos droits légitimes, sinon ils nous attaqueront", a déclaré à l’AFP un responsable du régime, sous le couvert de l’anonymat. L’Iran n’entendant pas céder aux pressions pour revenir sur ses ambitions nucléaires, "nous nous attendons à ce que toute l’histoire se termine par une attaque américaine contre l’Iran, et nous y sommes préparés" (...). Selon le responsable anonyme du régime, l’Iran s’est préparé à ce combat ultime : "si nous l’avions voulu nous aurions pu créer beaucoup de problèmes aux Etats-Unis dans la région, dans tous les pays où ils se trouvent, comme l’Irak ou l’Afghanistan". Et d’avertir que si les Américains "attaquent, nous frapperons leurs intérêts partout, dans la région et au-delà. Nos forces sont prêtes. Nous les ferons descendre de leur rang de superpuissance".
Iran Focus, Téhéran, 10 mars - Jeudi, le ministre iranien de la Défense a déclaré que la théocratie réagirait par une « réponse cinglante et meurtrière » à toute attaque militaire contre ses sites nucléaires.
Retour sur une escalade / via Agoravox [dossier spécial] - "Le politologue russe Mikhaïl Deliaguine estime probable une frappe aérienne américaine contre les sites nucléaires en Iran",cité par l’agence russe RIA-Novosti dans une information publiée le 14 février (lire la suite).
Ressources presse* Iranienne (merci de nous signaler toute autre ressource) :
- Le quotidien réformateur Hamshahri [2]
- Journal réformateur, Shargh [3]
- Agence de presse estudiantine, Isna [4]
- Mehr news [5]
- IRNA [6]
- Journal réformateur, Aftab-e Yazd [7]
- Journal conservateur, Entekhab [8]
- Le quotidien réformateur, Iran [9]
- Jam é Jam, quotidien conservateur [10]
"Ne taisons pas notre désaccord face à des morts à venir, encore, pour plus d'or noir ! "
> Opération de veille (le dossier est examiné lundi et mardi à l'ONU) et de coup de gueule citoyen contre la gestion tragique du "dossier iranien" et le recours probable à des frappes ciblées dans les jours/semaines à venir. Pour du pétrole et des considérations géostratégiques douteuses plus encore que pour une question nucléaire, elle même ambiguë...
Entre la peste et le choléra, "mon coeur balance" ...
Rédigé par : Ray CHOW | lundi 13 mars 2006 à 15:02
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Rédigé par : Inannalof | lundi 15 octobre 2012 à 08:05