Parlons "stratégie".
Internationale. La Chine finance la Rébellion au Tchad, partie du Soudan, qui déchire à nouveau le Darfour. Maudit Darfour. Aujourd'hui c'est Ben Laden qui en fait le lieu d'affrontements durables et décisifs entre deux mondes, parmi d'autres leçons de morale radiodiffusées. Plus près de nous encore l'Iran de Mahmoud [notez que les Mahmoud sont en vogue, un Abbas président palestinien, un Al-Machhadani premier ministre irakien et le diabolique maigrichon va-t-en-guerre Ahmajinejad en Iran] continue plus que jamais d'être le fou des rois, menaçant de bloquer le Détroit d'Ormuz, par lequel transite un cinquième de la consommation mondiale d'or noir. Entre autres menaces illuminées qui rendent chaque jour plus probable un assaut ricain de plus (de trop ?). Au milieu se joue le pari nucléaire. Celui du nucléaire de l'énergie. Celui du nucléaire des génocides. Et pour fêter les 20 ans de Tchernobyl, Vinci et Bouygues célèbrent d'avance le second sarcophage (le premier qui avait coûté la vie à de milliers d'ouvriers russes fuit chaque jour davantage). 505 millions de dollars sont à la clef. Pendant ce temps Népal et Nigeria s'enfoncent dans le chaos. En terme de géostratégie Nigeria signifie "brut" (on parle énergie) et Népal signifient "déstabilisation de la Chine". Cette même Chine dont l'énergie est encore constitué à 80 % de charbon brûlé. Ce que l'on fait de plus polluant. Cette même Chine envahit cette semaine (et pour la huitième fois cette année) par le nuage de sable du désert de Gobi : 10 000 km² gagnés chaque année, une avancée qui n'est même plus freinée par quelque barrière verte que ce soit. Pékin sera, cette semaine encore, recouverte des centaines de milliers de tonnes de sable et l'on tirera à nouveau quelques fusées pour que de rares gouttes rincent les villes. Sur TF1 l'on planche déjà sur les fictions qui montrent Paris envahie par cette plaie et autres cataclysmes. Les allégories sont à la mode à la veille des grandes migrations, notamment US.
Internationale. La Chine finance la Rébellion au Tchad, partie du Soudan, qui déchire à nouveau le Darfour. Maudit Darfour. Aujourd'hui c'est Ben Laden qui en fait le lieu d'affrontements durables et décisifs entre deux mondes, parmi d'autres leçons de morale radiodiffusées. Plus près de nous encore l'Iran de Mahmoud [notez que les Mahmoud sont en vogue, un Abbas président palestinien, un Al-Machhadani premier ministre irakien et le diabolique maigrichon va-t-en-guerre Ahmajinejad en Iran] continue plus que jamais d'être le fou des rois, menaçant de bloquer le Détroit d'Ormuz, par lequel transite un cinquième de la consommation mondiale d'or noir. Entre autres menaces illuminées qui rendent chaque jour plus probable un assaut ricain de plus (de trop ?). Au milieu se joue le pari nucléaire. Celui du nucléaire de l'énergie. Celui du nucléaire des génocides. Et pour fêter les 20 ans de Tchernobyl, Vinci et Bouygues célèbrent d'avance le second sarcophage (le premier qui avait coûté la vie à de milliers d'ouvriers russes fuit chaque jour davantage). 505 millions de dollars sont à la clef. Pendant ce temps Népal et Nigeria s'enfoncent dans le chaos. En terme de géostratégie Nigeria signifie "brut" (on parle énergie) et Népal signifient "déstabilisation de la Chine". Cette même Chine dont l'énergie est encore constitué à 80 % de charbon brûlé. Ce que l'on fait de plus polluant. Cette même Chine envahit cette semaine (et pour la huitième fois cette année) par le nuage de sable du désert de Gobi : 10 000 km² gagnés chaque année, une avancée qui n'est même plus freinée par quelque barrière verte que ce soit. Pékin sera, cette semaine encore, recouverte des centaines de milliers de tonnes de sable et l'on tirera à nouveau quelques fusées pour que de rares gouttes rincent les villes. Sur TF1 l'on planche déjà sur les fictions qui montrent Paris envahie par cette plaie et autres cataclysmes. Les allégories sont à la mode à la veille des grandes migrations, notamment US.
Stratégies nationales ensuite. Bernard Kouchner annonce (confirme ?) sa candidature, soutient parallèlement Ségo et demande de véritables primaires à gauche (des primaires ouvertes à TOUS - que j'appelle également de tous mes vœux et qui resteront vraisemblablement une utopie). Kouchner ? C'e n'est ni plus ni moins que le plus populaire des hommes politiques français. Un ennemi de la langue de bois qui paiera longtemps sac de riz et absence de fief électoral. Reste que dans un gouvernement Ségo (centriste ?) il pourrait prendre la place actuellement vacante ou bafouée, celle de la Chancellerie, celle de l'incompétent Douste. A 24 et 29 points de satisfaction Chirac et son lobe droit dissolutoire (le gars qui n'a pas démissionné, pour garder la main sur la honte Clearstream) battent tous les records d'impopularité. A leur [extrême] droite l'on ne doute plus un instant d'un scénario "façon 2002". Dans la saillie béante un hyperactif autoritariste drague les masses avec un talent rare. En socio-stratégie l'on pourrait qualifier la situation de "mat". La 5° république, en échec, joue des coudes face au fous et au tours qui, de biais ou de face, s'apprêtent à un assaut qui attendra s'il le faut la rentrée. Difficilement plus. Profitons des beaux jours, tous ces calculs, jeux de Go et stratégies de comptoir pourraient assombrir la suite. Au fond, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. A ce rythme demain n'est plus si loin.
Putain, ca fait longtemps que je suis pas venu sur ton blog et merde grand bien m'a pris parce que ça a pas mal évolué en bien. y a une foule de trucs à lire et en plus ça a l'air intéressant.
Donc je crois que pour préserver mes soirées déjà bien encombrées, je vais continuer à pas venir.
Rédigé par : Le e-consultant | dimanche 23 avril 2006 à 22:10
[hihihi]
Rédigé par : Nicolas | lundi 24 avril 2006 à 10:01