Quand il y a plus d’un an j’annonçais le renvoi par le Chi’ de son agence historique (agence de comm’ coupable de "mangez des pommes" & co) je me suis fait taper sur les doigts. Quand en début d’année j’annonçais la rupture rampante et les conflits (qui s’ils n’étaient candidats à la candidature, élus et chefs de partis ne regarderaient qu’eux) entre François et Ségo - qui chaque jour qui passe se confirme - l’on a pas manqué non plus de me reprocher ces propos. Je ne suis pas journaliste et « ici » n’est pas Gala. Non. Mais à quel titre devrais-je taire une information dont je sais les sources « on ne peut plus fiables » ?
Et si demain le Chi’ retournait sa veste ? C’est qu’il y songe ces derniers jours (même si je lui trouve un air amaigri et soucieux "inquiétant"). Depuis que Sarko s’est grillé en dévoilant son inadmissible projet pour l’école, la détection des futurs voyous pré-pubères et son industrielle vision de l’acquisition de la culture et du savoir et que dans le même élan mêlé d’ambition pressée et de pressions ambiguës, DDV se suicidait de quatre balles en pleine tête (CNE – CPE – Clem et Chik’ l’ont décimé) le vieux se gratte la tête. J’aime à croire que l’absence de concertation et de consultation des uns et des autres a causé la chute du Hussard plus encore que son entreprise de destruction d’un code du travail à dépoussiérer… Mais sans Karsher ! Et si Ségo et François décidaient de ne jamais dévoiler officiellement leur différent grandissant, de préserver leurs quatre enfants des maux de la presse et consorts, de porter haut leur volonté de régner – pardon, de présider – et que les cassandres à qui vous m’assimilerez passent pour des pourfendeurs d’intimité et profanateurs de mensonges d’Enarques décrédibilisés ? Et bien ces Cassandres auront quoi qu’il en soit donné à lire et à penser un devenir remis en cause et auront nourri le débat d’éléments de compréhension jusque-là tus. A tord ? « On fait juste notre travail » dira tel journaleux… Oui, mais « nous » ce n’est ni le notre, ni notre moyen de subvenir à nos besoins. Nous, citoyens - bloggeurs addicts à l’actu, à l’oreille et à la langue azerty bien pendue, n’avons-nous pas le droit de révéler ce qui n’est un secret pour personne et que taisent nos confrères porteur de la fiscalement arrangeante et déontologiquement obligeante carte de presse ?
Eva n’est pas mannequin (ni actrice). Eva ne blog et ne bloguera pas. Eva est le délicieux sobriquet (de la fille de Lionel J. retraité insulaire) du contre-projet porté par madame 35 heures, héroïne de la bibliothèque rose : Martine. E.V.A. comme « Entrée dans la Vie Active ». Eva, première prisonnière politique d’une opposition qui se cherche. Eva plus sexy que son "pas du tout alter et encore moins ego" CPE.
Eva Vs CPE c’est : Précarité contre Accompagnement. Espoir d’une vision sociétale contre pragmatisme liberticide (libéral ?) nauséabond. Et d'autres voies existent... S’il est inadmissible qu’un quart des jeunes soient sans emploi à l’issu de leur cycle scolaire ou estudiantin, il n’est pas pour autant acceptable de précariser systématiquement les premières années de vie active. Et plus encore d’imaginer aisément que ce modèle leur (nous ?) soit durablement imposé. Non, je ne veux pas d’un contrat que même Thatcher n’aurait osé (ou pu/su) imposer. Si l’on me vire, je veux une raison. Une branche à laquelle me raccrocher et une aide efficace par la suite. J’ai 28 ans, 10 ans sans chômer derrière moi et un CDI en poche. Dois-je admettre que ceux qui suivent n’y auraient pas droit ? Eva, telle Jeanne autrefois, boutera - t - telle hors de France ce tyrannique - titanique - umpiste projet de destruction fiscalo-sociale ?! Fragile mais délicieuse Eva…
Un jour on nous fera taire. Ou l’on nous rémunérera pour l’ouvrir. C’est un peu de cela qui se joue en ces temps agités, numérisés, caricaturés. Un peu de cela et beaucoup plus. Liberté, Egalité, Fraternité, Laïcité, République. Liste monotone d’évidences qui sont notre héritage et nos combats… Et tous de ne se battre que pour parvenir au pouvoir ! C’est sans doute à nous, qui n’en avons pas [du pouvoir] et d’autant plus à ceux dont je suis qui n’en veulent surtout pas, de le répéter encore : rien n’est plus beau qu’une démocratie qui, face au(x) néo-totalitarisme(s), chaque jour et sans fausse pudeur, se réinvente. Ou peut-être le rire d’un enfant. Adolescentes démocraties… Chérissez et cultivez votre liberté de blâmer !
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