La liste rouge de l’UICN des espèces menacées 2006™ révèle une dégradation constante de l’état des plantes et des animaux [
img]
"On sait, avec certitude, qu’au moins 16 125 espèces sont menacées d’extinction. Des animaux aussi familiers que l'ours blanc, l'hippopotame et les gazelles du désert viennent grossir les rangs des espèces menacées d'extinction, en compagnie des requins océaniques, des poissons d'eau douce et des fleurs méditerranéennes. Des mesures de conservation ont été bénéfiques au pygargue à queue blanche et offrent une lueur d'espoir aux vautours indiens.
Les espèces officiellement déclarées Éteintes sont au nombre de 784 et 65 autres n'existent qu'en captivité ou en culture. Sur les 40 169 espèces évaluées à l'aide des critères de la Liste rouge de l'UICN, 16 125 sont aujourd'hui déclarées menacées d'extinction. Un amphibien sur trois et un quart des espèces de conifères du monde, un oiseau sur huit et un mammifère sur quatre sont en péril.
La Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2006™ met clairement en lumière le déclin permanent de la biodiversité mondiale et l'impact de l'humanité sur toutes les formes de vie de la planète. Reconnue comme l'évaluation la plus sérieuse de l'état de conservation mondial des plantes et des animaux, la Liste fournit une mesure exacte et précise des progrès, ou de l'absence de progrès de l'objectif fixé par la communauté mondiale : assurer, d'ici à 2010, une forte réduction du rythme actuel de perte de la diversité biologique.
« La tendance qui se dégage de la Liste rouge de l'UICN 2006 est claire : la perte de biodiversité s'accélère au lieu de ralentir » déclare Achim Steiner, Directeur général de l'Union mondiale pour la nature (UICN). «Cette tendance est lourde de conséquences pour la productivité et la résilience des écosystèmes ainsi que pour la vie et les moyens d'existence des milliards de personnes qui en dépendent. Il est possible de la renverser, comme le prouvent les nombreux succès de la conservation. Mais pour réussir à l'échelon mondial, il faut nouer de nouvelles alliances entre tous les secteurs de la société. La biodiversité ne sera pas sauvée par les seuls spécialistes de l'environnement -- il faut qu'elle devienne la responsabilité de chacun d'entre nous et que nous ayons les moyens et les ressources pour agir » a-t-il ajouté."
Lire la suite du rapport >
iciLe site de l'UICN >
Anglais /
Comité français
Les commentaires récents