Lorsque nous avons, quasi quotidiennement depuis 1 an jour pour jour, sollicité les candidats à la Présidence de la République afin de les entendre TOUS lors de longs entretiens programmatiques et sans langue de bois ni coupe au montage, tous ou presque avaient dit "oui, plus tard". Un seul, François Bayrou, avait initialement dit "Non". Un autre, en juin 2006, fini par nous recevoir et "essuya les plâtres". Il s'appelait Jean-Marie Le Pen.
De tous ceux qui ont dit "oui" depuis des mois, 5 n'ont à ce jour pas répondu présents pour autant (par ordre de scores préssentis par nos chers sondeurs) : Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, Olivier Besancenot, Marie-Georges Buffet et Philippe De Villier. Compte tenu des délais restant (un mois, à deux jours près), nous ne pourrons vraisemblablement pas tous les entendre.
Nicolas Sarkozy, dont Franck Louvrier nous a promis la présence une fois démarrée la "vraie campagne" (comprendre : une fois imposés les temps de parole égalitaires en télévision) et Ségolène Royal (qui nous avait donné rendez-vous le 20 janvier dernier avant de se rétracter à 2 minutes de l'enjeu pour des raisons dites "d'agenda") sont attendus ici-même dans les 4 semaines de campagne restantes. "La balle est dans leur camps" pourrait-on dire...
Ce que vous ne saviez pas - et qui a été proposé à chacun d'eux - c'est que notre fidèle et passionné éditeur, Max Milo, nous a suggéré, indépendamment de l'édition du livre "Les Politiques mis au Net", de publier l'intégralité des entretiens avec les 3 principaux candidats. Cela nécessitait, pour pouvoir se faire, que nous réalisions ces entretiens avant la mi-mars (notez que sortir un bouquin en 10 jour demeure un exploit d'éditeur). Raté ! Ni le candidat de l'UMP ni celle du PS n'ont su se libérer à temps. Ou accorder à notre démarche citoyenne et pluraliste, le crédit nécessaire...
Paradoxalement, François Bayrou qui nous avait accordé non pas une mais près de trois heures en octobre dernier a souhaité, il y a 10 jours de cela, que nous reprenions le temps d'une nouvelle interview. Cet entretien exclusif a eu lieu samedi dernier, 17 mars 2007, dans son nouveau bureau. De ces deux entretiens (près de 5 heures au final) est né cet ouvrage : "François Bayrou, Confidences", dont le titre est inspiré d'un passage de notre première discussion. Verbatim :
"J’entre dans la confidence …
C’est un long chemin que j’ai fait, celui d’un jeune homme politique, un très jeune homme politique issu du peuple, fils de tout petits paysans, et qui croit au début que le chemin qu’il fait est celui de l’élitisme républicain...
Ce chemin, c’est ce qu’il a appris à l’école dans les cours d’éducation civique : “Tu te présentes, tu te fais élire, tu représentes les citoyens et puis tu vas changer le monde ”. C’est ça qu’on croit de la République…
Et puis, il fait le chemin, plutôt bien, plutôt mieux que d’autres. Il est considéré comme un jeune homme doué avec quelques menus inconvénients : il n’a pas de relations, il ne connaît personne...
On n’est pas très sûr qu’il soit très respectueux des puissants, mais enfin, il fait le chemin.
Et il s’aperçoit en cours de route que tout ce qu’on lui racontait, c’était du pipeau. C’était du joli pipeau, mais c’était du pipeau."
Ces confidences, notamment sur l'avenir de l'UDF, mais aussi sa position concernant les attaques à propos de la "loi Falloux", le rôle d'internet dans cette campagne, la "crise au PS", l'UMP, l'après-présidentielle, les législatives et les origines de sa militance (de Gandhi, au pacifisme, en passant par le Larzac en 74) sont à découvrir en librairie, le 5 avril prochain (et disponible pour la presse à partir du 26 mars / service de presse : 01 40 40 40 62 ou [email protected]).
Vous en aurez un avant-goût en ligne ici-même, le 2 avril prochain...
A qui le tour ?
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